La Ligue de la jeunesse communiste dénonce avec la plus grande fermeté l’interdiction des organisations de jeunesse communiste en Syrie. L’ensemble de nos membres exprime sa solidarité avec nos organisations sœurs en Syrie.
Le 29 janvier, les islamofascistes au pouvoir en Syrie ont suspendu la constitution et interdit plusieurs partis et organisations politiques, y compris les deux partis communistes et leurs organisations de jeunesse affiliées, l’Union de la jeunesse démocratique syrienne – Khalid Baghdash et l’Union de la jeunesse démocratique syrienne. Ces deux organisations sont des membres actifs de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique et ont mobilisé la jeunesse syrienne dans la défense patriotique contre l’intervention impérialiste et dans la lutte contre l’ancien gouvernement Baas.
L’interdiction a été promulguée par les groupes militaires jihadistes, qui étaient autrefois qualifiés de terroristes par l’État canadien avant de prendre Damas et d’arriver au pouvoir en décembre.
Les organisations de jeunesse communiste ont été interdites car elles étaient des combattants intransigeants contre le sectarisme, la réaction et la capitulation face aux intérêts du capitalisme monopoliste – c’est-à-dire l’impérialisme. Les nouveaux dirigeants de la Syrie ont déjà démontré leur soumission aux diktats du capitalisme mondialisé à travers leurs promesses à Israël et à la Turquie, membre de l’OTAN, ainsi que les garanties données pour mettre en œuvre la « libéralisation du marché ». La décision d’interdire les jeunesses communistes montre au monde la véritable nature de classe des anciens affiliés d’Al-Qaïda qui dirigent désormais la Syrie.
Cette attaque dangereuse contre les droits démocratiques doit être condamnée avec la plus grande fermeté. Des efforts de solidarité parmi la jeunesse et les étudiants au Canada doivent être organisés. Certes, ce n’est que la première étape avant de futures attaques contre la classe ouvrière et les masses opprimées en Syrie.
Comme le dit la première ligne du poème de mise en garde de Martin Niemöller : « Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste. »
La YCL-LJC est solidaire de nos camarades, tout comme nous l’avons été lorsque l’État canadien a imposé des sanctions et largué des bombes sur le peuple syrien. Nous appelons toutes les organisations de jeunesse et d’étudiants amoureuses de la paix au Canada à condamner cette attaque dangereuse contre la jeunesse en Syrie.
Vive l’internationalisme prolétarien !