Alors que 2017 a été l’année la plus chaude de l’humanité, cette année des records de chaleur ont été battus, causant plusieurs décès ici même et dans le monde. Les catastrophes naturelles s’enchaînent à un rythme effréné. En conséquence, on calcule que d’ici 2050, la Terre comptera plus de 250 millions de réfugiés climatiques. Ceux-ci seraient aujourd’hui déjà plus nombreux que les réfugiés fuyant guerres et conflits. Ainsi, la limitation de la hausse des températures globales « bien en-deçà de 2 degrés », tel que conclu lors de la COP21 en 2015, est un impératif des plus importants. Or, pour ce faire, il faudrait réduire les émissions de gaz à effets de serre provenant des énergies fossiles à un niveau de 40 à 70% inférieur à celui de 2010 avant 2050. Si nous continuons au rythme actuel, en 2100, la température globale de la planète aura augmenté à un niveau situé entre 3 et 6 degrés par rapport à aujourd’hui.
