Comité exécutif central, janvier 2019
Faisant référence au Canada, l’historien communiste Stanley Ryerson affirmait que ce pays a été créé par le vol des terres autochtones et par l’exploitation de la classe ouvrière.
Malheureusement, pas grand chose a changé depuis ce temps.
Les terres autochtones continuent d’être convoitées par les monopoles gaziers, pétroliers et extractivistes. Le peuple Wet’suwet’en contineu d’être victime de cette course aux profits. Malgré une décision en cour d’il y a vingt ans qui réitérait clairement leur souverainetésur leurs terres ancestrales, les compagnies et la classe capitaliste continue de passer en force leurs projets extractivistes afin d’accéder à de nouveaux marchés, asiatiques notamment.
Néanmoins, la nation Wet’suwet’en est déterminée à défendre son territoire malgré la GRC qui l’investit répondant ainsi aux injonctions des grandes entreprises. C’est pourquoi les Autochtones avaient érigé des points de contrôle afin de s’assurer que les entreprises et leurs représentants n’entreraient pas leur territoire souverain sans leur consentement. Cette action a généré de la colère du côté du patronat, mais un sentiment de solidarité de la part du reste de la population.
En tant qu’organisation regroupant des jeunes anti-capitalistes, anti-impérialistes et anti-colonialistes, la YCL-LJC se tient du côté de ceux qui résistent et luttent contre le 1%. Nous exprimons notre entière solidarité avec la résistance de la nation Wet’suwet’en, résistance qui s’en prend avant tout aux mêmes entreprises qui prennent part à la destruction de notre environnement et à la marche vers la guerre. Ce sont ces mêmes entreprises qui participent de la dépossession des terres autochtones ici qui jouent un rôle néfaste dans le pillage des ressources naturelles d’Amérique latine, d’Afrique et du reste du monde pour le profit de leurs actionnaires.