We march in memory of missing and murdered Indigenous women

Women’s Commission, YCL-LJC

February, 2016

This February 14th, like years prior, marches will be held across Canada to commemorate missing and murdered Indigenous women. Since 1980, nearly 1200 women’s names have been added to the growing list of missing and murdered Indigenous women. Despite the horror of these lost lives, the media and the police have largely ignored the cries for help from the families of these women. Their murders continue to create an atmosphere of impunity and indifference. The march to commemorate these women was founded in 1991 in Vancouver to demand an end to this silence. This February 14, the Young Communist League will join others in marches across Canada in remembrance of these stolen lives.

The new Trudeau government has recently announced that it will establish a commission of inquiry into this tragedy. Indigenous and feminist organizations have long demanded an inquiry and this announcement is a step in the right direction. Unfortunately, like Fay Blaney who co-chairs the committee for the Women’s Memorial March and many other activists, the Young Communist League is concerned about the direction of this commission. The commission must take into account the systemic gendered violence against Indigenous women. The investigation process must also allow all voices to be heard, including those of the families whose loved ones were stolen from them, as well as Indigenous and feminist organizations.

The ruling class and the Canadian government have adopted a continuing policy of genocide against Indigenous nations. Even today, Indigenous peoples right to self-determination is denied. It is well known that Indigenous people suffer disproportionately from poverty, lack of housing, homelessness, hunger, and many other social ills. This situation is the direct result of the state’s genocidal policies. In 2015, a special UN report condemned Canada for its treatment of Indigenous peoples and stressed that Canada has a history of suppressing Indigenous rights. Paternalistic state programs will not change this crisis. Only a profound change in society, which finally recognizes the fundamental rights of Indigenous peoples, will radically change things. That is why the Young Communist League has long supported the demand of the Communist Party of Canada for a new democratic constitution based on equal and voluntary partnership of Indigenous peoples, Québec, and English Canada, that recognizes the national rights of Indigenous peoples and Québec to self-determination including secession.

Marchons en mémoire des femmes autochtones disparues ou assassinées

Commission des femmes de la Ligue de la Jeunesse communiste

Février 2016

Comme à chaque année, ce 14 février aura lieu dans plusieurs villes du Canada une marche en commémoration des femmes autochtones disparues ou assassinée. Depuis 1980, près de 1200 d’entre-elles ont ainsi vue leur nom ajouter à cette liste funèbre. Malgré l’horreur, les médias et la police ignorent en grande partie les appels à l’aide des familles de ces femmes. Leur assassinat continue de se faire dans une atmosphère d’impunité et d’indifférence. La marche fondée en 1991 à Vancouver tente de brisé le silence. La ligue de la jeunesse communiste se joint à elle.

Avec l’annonce récente par le nouveau gouvernement de Justin Trudeau de la mise sur pied d’une commission d’enquête comme le demandais depuis des années de nombreuses organisations autochtones et féministes, un pas dans la bonne direction a été franchie. Malheureusement, tout comme Fay Blaney qui copréside le comité de la February 14th Women’s Memorial March et bien d’autres militants et militantes, nous nous inquiétons de la direction que prend cette commission. Celle-ci doit prendre en compte la violence genrée systémique à l’encontre des femmes autochtone. Le processus d’enquête doit permettre à toutes les voix d’être entendues dont celle des familles et des organisations autochtones et féministes.

La classe dirigeante et l’État canadien ont adopté une politique continue de génocide envers les nations autochtones. Encore aujourd’hui, leur droit à l’autodétermination est nié. Il est bien connu que les personnes autochtones souffrent de manière disproportionné de pauvreté, du manque de logements, de l’itinérance, de la faim, et de bien d’autres maux sociaux. Cette situation est le résultat directe de ces politiques. En 2015, un rapport spécial de l’ONU condamnait le Canada pour cette crise vécut par les peuples autochtone en soulignant que la raison en était la « suppression historique de [leurs] droits ». Ce ne sont pas des programmes paternalistes qui viendront changer cet état de fait. Seul un changement profond de la société qui reconnaitra enfin les droits fondamentaux des peuples autochtones pourra radicalement changer les choses. C’est pourquoi la Ligue de la jeunesse communiste appuie depuis longtemps la revendication du Parti communiste du Canada une nouvelle constitution démocratique basée sur un partenariat égal et volontaire des peuples autochtones, québécois et canadien anglais, la reconnaissance des droits nationaux des peuples autochtones et du Québec à l’autodétermination incluant la sécession.